Un Commandant Libyen Se Denonce A La Cpi Pour…
Un commandant libyen recherché par la Cour pénale Internationale sous l’inculpation de crimes de guerre a annoncé qu’il s’est livré aux forces alliées de l’homme fort Khalifa Haftar.
Mahmoud al-Werfalli, le commandant de la brigade Al-Saiqa de Benghazi, fidèle à Haftar, fait l’objet d’un mandat d’arrêt pour les six derniers mois pour les exécutions de sang-froid d’au moins 33 personnes en 2016 et 2017.
Les demandes pour la persécution de Werfalli ont augmenté depuis qu’il a été accusé d’avoir tué personnellement une douzaine de prisonniers djihadistes le mois dernier sur la scène d’un attentat à la bombe meurtrier dans une mosquée à Benghazi, la deuxième ville de Libye.
Dans une vidéo publié sur Facebook mardi soir à mercredi, le commandant a annoncé “Je me rends à la police militaire” sous le commandement de Haftar, dont ses forces dominent l’est du pays.
Cette revendication n’a pas pu être vérifiée.
Dans la vidéo, Werfalli a insisté sur son “innocence” et a justifié les exécutions comme “une condamnation” contre les “tueurs” djihadistes.
Ce n’est pas la première fois que Werfalli serait détenu par les forces de Haftar.
Lorsque son mandat d’arrêt a été émis en août 2017, les forces de Haftar ont insisté sur le fait qu’il était sous leur garde et qu’il ferait face à un procès militaire.
Après les derniers signalé massacres à Benghazi, les Nations Unies ont réitéré à la fin de janvier leur demande pour “la livraison immédiate de Mahmoud al-Werfalli à la CPI à La Haye”
L’ONU a déclaré qu’il avait documenté “au moins cinq cas similaires, en 2017, exécutés ou commandés par Werfalli”.
La Libye était plongée dans le chaos et la violence depuis que le dictateur de longtemps Moamar Kadhafi a été chassé du pouvoir et tué dans un soulèvement appuyé par l’OTAN en 2011.
Un gouvernement d’unité soutenu par l’ONU basé dans la capitale Tripoli a lutté pour affirmer son autorité à l’extérieur de l’ouest de la Libye. Haftar soutien une administration rivale basée à l’est.
Les Nation Unis tentent actuellement de négocier la fin à la présente agitation politique en acceptant des élections parlementaires et présidentielles plus tard cette année, mais il y a une profonde incertitude si elles auront lieu.
Source; NCICC ANGLAIS VERSION